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idir1 Depuis le succès international du titre " A Vava Inouva ", Idir est sans conteste le plus populaire des chanteurs kabyles. Rien ne semblait pourtant prédestiner ce jeune étudiant en géologie à une carrière artistique. Appelé à remplacer, au pied levé, une chanteuse kabyle souffrante, Idir interprète pour la première fois, en direct, sur radio Alger une berceuse " A Vava Inouva ".

L’engouement des auditeurs est tel, qu’on lui propose d’enregistrer un album. Paru en 1976, " A Vava Inouva " sera traduit en sept langues et offrira une notoriété mondiale à son interprète.

Fort de ce précédent succès, Idir enregistre, en 1979, un second album " Ay Arrac Negh " (A nos enfants) et entame une longue série de concerts. Malgré sa popularité naissante, Idir choisit de s’éclipser. S’il compose encore pour d’autres artistes, il choisit, pour un temps, l’ombre à la lumière.

En 1991, après dix années d’absence, Idir est de retour sur scène pour présenter une compilation qui réunit dix-sept de ses plus grands succès. La même année, sa prestation sur la scène du New Morning à Paris lui vaut de nombreux éloges et la reconnaissance de ses pairs.

Pour la première fois, la critique lui attribue le statut de précurseur de la World Music. L’année suivante, Idir publie un tout nouvel album " Les chasseurs de l’exil ". Résolument moderne cet opus mêle les sons des instruments traditionnels à des rythmes électroniques.

En 1995, Idir se produit sur scène aux côtés du chanteur Khaled pour soutenir l’association " Algérie la vie " qui prône la paix, la liberté et la tolérance. En 1999, Idir enregistre un nouvel album " Identités " avec la participation de nombreux artistes tels Zebda, Manu Chao ou Maxime Leforestier. Tous prêchent l’ouverture culturelle et la reconnaissance des identités particulières à chacun.

Aujourd’hui, Idir nous présente une nouvelle compilation " Deux rives, un rêve ". Sur cet album figurent ses plus grands succès dont " A Vava Inouva ", son premier grand succès réorchestré, ainsi qu’un inédit " Pourquoi cette pluie ", signé par Jean Jacques Goldman.