Main Menu

Recherche

Traduction automatique

Un portrait socio-historique du village Ahdouche

Ahdouche est un village kabyle, de la commune d’Iferhounéne, (wilaya de Tizi-Ouzou, Algérie). Il est perché sur un sommet d’une colline à une altitude de 1200 mètres, et est situé au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, à quelques 70 km environs du chef-lieu de la wilaya. Ahdouche est limitrophe des villages Ath-N’zar, V’ççar à l'Est, Ath-Vuyusef à l'ouest et Iggures au sud
Ahdouche compte environ mille (1000) habitants, Le village est formé de plusieurs familles regroupées autour de trois grands groupes (Idherma), issus essentiellement des familles: Ath-tayat, Ath-muhand, Ath-wajjud, Ath-aglu, Ath-wali, Ath-mayu, Ath-ayuçen, Ath-hmed, Ath-hendwali, Ath-ayi, Ath-yehaj, Ath-akel, ath-tabeth, Ath-ibukasen
D'après les anciens, le village Ahdouche aurait été fondé pour la première fois par la famille Ath-Kassis, qui s'est installée la première sur les lieux, puis avec le mécanisme d’alliances et de mariage, d’autres familles auraient ainsi pu se constituées.
Il se pourrait encore, que l’homme qui a fondé le village s’appelait ou appartenait à la famille « Hadouche », qui s’était installée dans cette colline réputée pour sa sources d’eau appelée « Açarikh », ce nom de famille est très commun dans la petite Kabylie du coté de la vallée de la Soummam dont les habitants sont attirés par le pays d’IGAWAWEN, l’actuelle région d’Iférhounène, réputait à l’époque pour le courage, la fermeté et la combativité de ses hommes.
Le choix du lieu d’installation est stratégique : sources intarissables d’eaux potables, quelques terres fertiles permettant une agriculture vivrière, l’élevage ; et bien entendu, un sommet d'une colline, site difficile d'accès. De plus, de leur village haut perché, les villageois peuvent voir venir les ennemis de loin et préparer leur défense et sauver leur honneur.
C'est ainsi qu’en Kabylie, lors de l'invasion romaine, les troupes de l'empire se retrouvèrent confrontées à une étrange situation. Ils ne trouvaient souvent que des villages vides. En maîtres de leurs montagnes, les villageois les attiraient ensuite dans de redoutables embuscades. C'est de la même manière qu'ils résistèrent ensuite aux invasions barbares et chrétiennes. Plus près de nous, lors de la conquête de l'Algérie, les troupes coloniales françaises se heurtèrent à une farouche résistance pour la même raison. Lors de la guerre d'Algérie, en Kabylie, l'armée française se retrouva face à des résistants qui, au lieu d'utiliser une défense frontale, passaient de villages en villages en profitant de cette situation. La seule parade qu'elle trouva, terrible, fut de raser les villages.
Regroupées en villages les maisons kabyles se font face ou sont construites côte à cote. Chacune d'entre elle est entourée d'une cour clôturée de buissons d'épineux, ou "afrag". Celle-ci peut englobe