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Détente / Contes / Arabe

HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 82

Le chat et le gigot



Djeha va au marché et achète un gigot de trois livres. Il rentre chez lui et donne la viande à sa femme, en lui
demandant :
- Voici la viande pour le déjeuner. Fais-la cuire à point, comme je l'aime ! Puis il sort.
Sa femme fait cuire le gigot. Comme on frappe à la porte, elle ouvre : c'est son frère qui revient de voyage. Il a faim. Tous deux se mettent à table et finissent par manger tout le gigot. Djeha rentre et dit :
- Ça sent bon ! Où est la viande que j'ai achetée ?
- Le chat a tout mangé pendant que j'étais occupée à faire le ménage, répond sa femme.
Djeha court après le chat. Il l'attrape et le met sur le plateau de la balance : il constate alors qu'il pèse trois livres.
- Scélérate, crie-t-il à sa femme. Si les trois livres sont de la viande, où est le chat ? Et si c'est le poids du chat,
où est la viande ?

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 83

Le combat est fini, mais l'édredon est parti



Djeha et sa femme ont été réveillés par des bruits venant de la rue. Regardant par la fenêtre, Djeha vit deux hommes en train de se battre. Il a pris son édredon, l'a enveloppé autour de lui et a commencé à marcher vers la porte. Sa femme lui a dit de ne pas s'en mêler, mais il l'a ignorée.
- Voyons ce qui se passe, se dit-il et il est sorti. Avant qu'il ait eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait, un des hommes a tiré l'édredon de son dos et s'est enfui avec, disparaissant dans l'obscurité comme l'autre homme. Djeha a essayé de les poursuivre quelques instants et, sans édredon pour le protéger du froid, a vite abandonné, préférant l'intérieur douillet de sa
maison. Sa femme lui a alors demandé :
- Comment s'est terminé le combat ?
- Je ne sais pas comment il s'est terminé, mais tout ce que je sais, c'est que le combat est fini et l'édredon est parti, a répondu Djeha.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 84

Le joueur de luth



Quelqu'un demanda, un jour, à Djeha s'il savait jouer du luth.
- Oui, répondit Djeha
On lui donna un luth et il commença à jouer.
- Diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing ....
Toujours la même note, avec la même corde, à plusieurs reprises. Après quelques minutes, les gens demandèrent à Djeha de cesser de jouer.
- Djeha, ce n'est pas une façon correcte de jouer du luth, vous jouez toujours la même note. Les joueurs de luth déplacent leurs doigts de haut en bas et vice-versa.
- Eh bien, je sais pourquoi ils vont en haut et en bas et essayent les différentes cordes.
- Pourquoi donc cela ?
- Parce qu'ils cherchent cette note que, moi, j'ai déjà trouvé.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 85

Le pèlerinage et les pauvres



Djeha rend visite à un homme riche du village :
- Salut à toi, homme fortuné ! Grâce à Dieu, tu vis dans l'opulence et tu ne manques de rien. Ta richesse t'a permis de faire plusieurs fois le pèlerinage. Moi qui suis pauvre, tu le sais bien, j'aimerais aussi me rendre à la Mecque, ne serait-ce qu'une fois, avant de mourir.
- Je te comprends, Djeha, mais tu sais aussi bien que moi que la religion n'impose pas le pèlerinage aux pauvres.
- Écoute ! S'impatienta Djeha, à chacun son rôle dans ce village : pour l'interprétation de la religion, il y a l'imam ; toi, contentes-toi de donner l'argent, sans plus !

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 88

Les choux dans le sac



Un jour, Djeha a volé quelques choux dans un jardin, en remplissant tout un sac. À ce moment-là, le propriétaire de jardin est arrivé.
- Djeha Effendi, que fais-tu dans mon jardin ?
Demanda le propriétaire.
- Vous vous souvenez de l'orage qui a éclaté il y a quelques minutes. C'est ce qui m'a jeté ici.
- Pourquoi as-tu arraché ces choux ?
- Alors que je m'y accrochais pour ne pas être emporté par la tempête, ils ont été arrachés.
- Ok, mais pourquoi les avoir mis dans votre sac ? Demanda le jardinier :
- Eh bien ! C'est ce que je me demandais juste au moment où vous êtes arrivé.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 90

L'habit ne fait pas le moine



Un jour, Djeha alla aux bains publics, mais on ne le traita pas comme il l'aurait souhaitait. On lui donna un vieux peignoir de bain et une serviette élimée. Il ne dit
rien et donna une pièce d'or à chacun des hammamjis, qui se sont maudits d'avoir été traité par ses modestes vêtements. Une semaine plus tard, il revint au même établissement. Il fut chaleureusement accueilli, chacun rivalisant avec les autres pour lui offrir le meilleur service possible. En sortant, il donna un tout petit
pourboire.
- Comment, dirent les employés, cette somme ridicule pour ce que nous t'avons offert !
- Ceci, répliqua Djeha, c'est pour la manière dont j'ai été traité la semaine dernière. Le pourboire de la semaine dernière était pour la manière dont vous m'avez traité aujourd'hui.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 91

Partage inéquitable ?



Quatre garçons vinrent trouver Djeha et lui dirent :
- Nous ne pouvons pas partager des noix équitablement entre nous. Voulez-vous nous aider ?
- Voulez-vous le partage de Dieu ou celui du commun des mortels ? Leur demanda Djeha.
- Le partage de Dieu, répondirent-ils.
Djeha ouvrit le sac et donna deux poignées de noix à l'un des garçons, une poignée à un autre, deux noix au troisième et une noix au quatrième.
- Qu'est-ce que c'est que cette distribution, s'exclamèrent les enfants.
- C'est la manière divine, rétorqua Djeha. Il donne beaucoup à certains, peu à quelques-uns et rien à d'autres. Si vous aviez choisi la manière des hommes,
j'aurais fait un partage équitable.

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HISTOIRES LOGIQUES DE DJEHA N° : 92

Partager dix-sept ânes en trois



Un homme du village mourut, laissant dix-sept ânes à ses trois enfants. Selon ses dernières volontés, l'aîné devait recevoir la moitié du cheptel, le second le tiers et
le cadet le neuvième. Ne pouvant exécuter ces volontés, les trois enfants vinrent demander conseil à Djeha.
- Vous êtes en train de vous disputer pour rien, leur dit ce dernier. Je vais vous prêter mon âne et votre problème sera résolu.
Ajoutant son âne, il porta le troupeau à dix-huit têtes. Il donna la moitié à l'aîné, soit neuf ânes, le tiers au second, soit six ânes et le neuvième au cadet, soit deux
ânes. Ce qui fit un total de dix-sept ânes. Il récupéra l'âne restant, qui était celui qu'il leur avait prêté.