Main Menu

Recherche

Traduction automatique

Contes



Détente




Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SA FEMME N° : 9

L'âge de sa femme ?



Djeha est allé chez le cadi pour divorcer. Ce dernier lui a demandé le nom de sa femme.
- Je ne sais pas, a-t-il répondu
- Depuis combien d’années êtes-vous mariés ?
- Depuis plus de vingt ans
- Comment se fait-il que tu ignores le nom de ta femme ?
- Je n'ai jamais pensé que le mariage durerait, donc je n'ai pas fait l'effort d'apprendre le nom de la jeune mariée.

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SA FEMME N° : 10

Tout le monde est là !



Allant chercher des œufs au marché, Djeha en ramena un.
- Comment, lui dit sa femme, que veux-tu que je fasse d'un seul œuf ! Il m'en faut une demi-douzaine ! Pourquoi fais-tu toujours les choses au compte-gouttes !
Il retourna au marché et ramena cinq autres œufs. Mais, quelque temps après, sa femme tomba malade et était mal en point.
- Va vite me chercher un médecin, lui dit-elle, qu'il fit illico. Il arriva avec plusieurs personnes et dit à sa femme :
- Cette fois, tu n'auras pas de reproches à me faire car j'ai suivi ton conseil et je t'ai ramené la demie douzaine : avec le médecin, voici le pharmacien, le commerçant
du bazar qui t'a apporté une bouillante pour te tenir chaud, le marchand de bois pour nous permettre de faire un bon feu dans la cheminée, l'imam qui va prier pour ta guérison et, il y a même le croque-mort, on ne sait jamais !

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SA FEMME N° : 11

La mort de Djeha



Un jour qu'il se sentait mal en point, Djeha s'étendit sur le chemin qui menait à sa maison, se croyant mort. Il s'est dit que quelqu'un finirait bien par passer par là et irait annoncer la nouvelle au village. Comme personne n'était venu, il se leva et alla chez lui annoncer la nouvelle à sa femme :
- Halouma, je viens juste de mourir, tu trouveras mon corps sur le chemin qui mène à la rivière. Il repartit s'étendre à nouveau sur le chemin. Sa femme alla voir
le cadi et lui dit :
- Mon mari est mort, il est sur le chemin qui mène à la rivière.
- Halouma, En es-tu sûr ! Je viens juste de voir ton mari qui gambadait comme un cabri et je t'assure qu'il se portait à merveille !
- J'en suis sûr ! Il est venu me l'annoncer lui-même !

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SON ANE N° : 13

Comment lisent les ânes



Dans une conversation avec Tamerlan, Djeha commença à vanter les mérites de son âne :
- Il est tellement intelligent que je peux tout lui apprendre, même à lire.
- Va et apprend lui à lire, dit Tamerlan. Je te donne trois mois pour cela.
De retour chez lui, il commença l'apprentissage avec son âne. Il mit sa nourriture habituelle entre les pages d'un gros livre et lui apprit à tourner les pages avec sa langue pour trouver la nourriture. Il cessa de le nourrir trois jours avant le terme de trois mois fixé par Tamerlan. Emmenant l'animal à Tamerlan, il lui demanda un gros livre et le posa devant l'âne affamé.
Ce dernier entreprit de tourner les pages avec sa langue et, ne trouvant rien, se mit à braire.
- C'est sûrement une étrange manière de lire, dit Tamerlan.
- Oui, rétorqua Djeha, c'est ainsi que lisent les ânes.

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SON ANE N° : 14

Des ânes à bon marché



Djeha est allé au marché pour y vendre des ânes. Les prix qu'il proposait étaient si peu élevés qu'aucun des autres marchands d'ânes ne pouvait le concurrencer.
Un jour, l'un d'eux vint le voir :
- Djeha, comment fais-tu pour proposer des prix imbattables, pour des ânes magnifiques et bien entretenus ? Moi, je vole le fourrage, je paie mal mes garçons d'écurie et pourtant je n'arrive pas à vendre moins cher que toi ! Quel est ton secret ?
- Mon secret, lui confia Djeha, je vais te le dire, tout à fait entre nous : les ânes, je les vole.

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SON ANE N° : 15

Qui est le vendeur ?



Djeha décida un jour de devenir vendeur de pois chiches grillés. Il acheta, à un ancien marchand de pois chiches, un âne et les outils nécessaires à ce commerce.
Comme l'âne était habitué à ce négoce, chaque fois qu'il passait devant une maison de clients potentiels, il se mettait à braire. Djeha ne pouvait ouvrir la bouche pour crier "marchand de pois chiiiiiiiches", sans que l'âne ne se mette à braire. Arrivé à la place du marché, prêt à crier "marchand de pois chiiiiiiiches..", il fut devancé par l'âne qui a commencé à braire. Il se tourna vers lui et lui dit :
- Qui est en train de vendre les pois chiches ? Toi ou moi ?

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SON ANE N° : 18

Combien de pattes pour un âne ?



- Combien de pattes possède un âne ? Demanda un passant à Djeha. Ce dernier descendit de son âne et compta, un par un, les membres de l'animal :
- Quatre, dit-il.
- Quoi ? Dit le passant. Tu ne sais même pas le nombre de pattes de ton âne, au point de devoir les compter ?
- Bien sûr que je le sais ! Répondit Djeha. Mais, la dernière fois que je les ai comptées, c'était cette nuit et il y en avait quatre. Je voulais juste m'assurer que rien n'avait changé.

Détente / Contes / Arabe

DJEHA ET SON ANE N° : 19

Djeha a perdu son âne



Djeha a perdu son âne, mais au lieu de le chercher, il parcourt les rues de la ville en criant :
- Louange à Dieu le Clément ! Louange à Dieu le Miséricordieux !
Connaissant l'attachement de Djeha pour son âne, les voisins sont surpris et demandent à Djeha :
- Pourquoi ces louanges à Dieu ? Tu ne devrais pas plutôt demander son aide pour retrouver ton âne ?
- Vous n'avez rien compris, déclare Djeha. Je remercie Dieu de ne pas m'être trouvé sur son dos quand il a disparu. Sinon, c'est moi qui aurai été perdu.