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Détente / Contes / Arabe

SAVANTS, IGNORANTS ET DJEHA N° : 52

Savoir ou ne pas savoir



Un jour, Djeha décida de voyager pour parfaire son savoir. Quand un jeune homme lui demanda quels gens il allait chercher à rencontrer, il dit, se rappelant
quelques sages paroles entendues au marché :
- Celui qui ne sait pas et ne sait pas qu'il ne sait pas, il est stupide. Il faut l'éviter.
- Celui qui ne sait pas et sait qu'il ne sait pas, c'est un enfant. Il faut lui apprendre.
- Celui qui sait et ne sait pas qu'il sait, il est endormi. Il faut le réveiller.
- Celui qui sait et sait qu'il sait, c'est un sage. Il faut le suivre.
Djeha a fait une pause et a continué :
- Mais, vous savez combien il est difficile, mon fils, d'être certain que celui qui sait et sait qu'il sait, sait vraiment.

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SAVANTS, IGNORANTS ET DJEHA N° : 53

Les voleurs et la musique



Djeha rentrait chez lui, accompagné d'un de ses élèves quand il vit une bande de voleurs devant une maison, essayant de briser la serrure. Djeha a pensé qu'il serait probablement blessé s'il intervenait, donc il a décidé de rester calme et d'ignorer la situation. Mais son élève, ne comprenant pas ce qui se passait, a demandé :
- Que sont en train de faire ces hommes ?
- Chut ! Répondit Djeha. Ils jouent de la musique !
- Mais je ne peux rien entendre !
- Bien ! Nous entendrons le bruit demain ! Rétorqua Djeha.

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DJEHA ET LES VOLEURS N° : 54

Djeha et le savant



Djeha avait un bac qu'il utilisait pour faire traverser la rivière aux gens. Un jour son passager était un savant décidé à tester le savoir de Djeha et à lui donner une leçon.
- Dites-moi, Djeha, comment orthographiez-vous le mot "magnificence" ?
- Je ne sais pas, dit Djeha en continuant de ramer.
- Combien font deux tiers de neuf ?
- Aucune idée.
- comment calcule-t-on la surface d'un triangle ?
- Pas la moindre idée.
- Vous n'avez donc pas appris tout cela à l'école ?
- Non !
- Dans ce cas, la moitié de votre vie est perdue.
À ce moment même, une terrible tempête est survenue
et la barque a commencé à couler. Les deux hommes se retrouvèrent à l'eau, assez loin l'un de l'autre.
- Dites-moi, Monsieur le savant, dit Djeha. Avez-vous appris à nager ?
- Non, jamais ! Dit-le savant qui se débattait pour ne pas se noyer.
- Dans ce cas, lui cria Djeha, ce n'est pas la moitié, mais c'est votre vie entière qui est perdue.

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DJEHA ET LES VOLEURS N° : 55

Qui est coupable, qui est innocent ?



L'âne d'Djeha a été volé. Ses amis, desquels il espérait entendre des paroles de réconfort dans cette situation difficile, s'exprimèrent ainsi :
- Vous auriez dû fermer la porte de l'écurie.
- Comment se fait-il que vous n'ayez entendu aucun bruit, ne serait-ce qu'un petit craquement ?
- Vous n'avez probablement pas bien attaché l'âne.
Djeha les écouta pendant des heures et leur dit finalement :
- Assez, assez, vous semblez tous m'accuser en rejetant sur moi la responsabilité de ce vol. Soyez honnêtes ! Le voleur serait-il innocent ?

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DJEHA ET LES VOLEURS N° : 56

Djeha, les voleurs et l’âne



Djeha venait d'acheter un âne quand, sur le chemin de retour, deux voleurs l'attendaient. L'un des deux détacha l'âne que Djeha tenait en laisse et l'autre prit la place de l'âne. Quand il arriva à la maison, il constata la métamorphose.
- Qui es-tu ? Dit Djeha
- J'ai fait beaucoup de bêtises dans mon enfance et ma mère, qui était une sorcière, m'a puni en souhaitant que je devienne un âne pour une période de vingt ans. Cette période vient juste de se terminer, laisse-moi rentrer chez moi, s'il te plait, dit le voleur.
Djeha fut touché par cette histoire et relâcha le voleur en lui demandant de ne plus recommencer. Le lendemain, Djeha repartit au marché en acheter un autre
et, surprise, il retrouva l'âne qu'il avait acheté la veille.
Alors, il s'approcha de lui et lui dit à l'oreille :
- Ah ! Toi, tu as encore fait des bêtises. Cette fois, je te jure que je ne t'achèterai pas.

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DJEHA ET LES VOLEURS N° : 57

La honte d'être volé



Un voleur s'est introduit chez Djeha. Il fouilla partout sans rien trouver, jusqu'au moment où il ouvrit l'armoire de la chambre et y trouva Djeha.
- Que fais-tu là, lui demanda-t-il, je te croyais au marché ! Tu vois, j'avais soif et je suis entré juste pour me désaltérer
- Je sais que tu es un voleur, lui dit Djeha. Dès que je t'ai entendu, je me suis caché, tellement j'avais honte.
- Honte de quoi ?
- Honte … qu'il n'y ait rien à voler chez moi

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LES HISTOIRES NAIVES ET ABSURDES DE DJEHA N° : 58

Arriver propre dans l'autre monde



Un jour que Djeha était au cimetière, il enleva ses habits et les secoua, pour les débarrasser de la poussière. Une rafale de vent emporta sa gandoura et,
alors qu'il essayait de la rattraper, il tomba face à un groupe de cavaliers. Son apparition soudaine effraya les chevaux, qui sont devenus difficiles à contrôler et les cavaliers faillirent être jetés à terre. Ils dirent à Djeha :
- Que faites-vous ainsi dans un cimetière ? Êtes-vous un fantôme ou quoi ?
- Mes amis, leur dit Djeha, je viens de l'au-delà. Je suis sorti de ma tombe pour me soulager, ne voulant pas arriver sale dans l'autre monde. Aussitôt que je me serais soulagé, j'y retournerai.

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LES HISTOIRES NAIVES ET ABSURDES DE DJEHA N° : 59

Drôle de comptage



Durant le Ramadan, Djeha avait l'habitude, chaque matin, de mettre un caillou dans une cruche, pour compter les jours de jeûne. Chaque fois qu'il a voulu
savoir(connaître) quel le jour de Ramadan il était, il enlèverait les cailloux et les compterait. Un jour son fils a vu la cruche de son père dans la cuisine et y a mis deux poignées de cailloux. Quelques jours plus tard, un ami s’est arrêté par bavarder avec Djeha..
- Djeha Effendi, lui dit-il, savez-vous à quel jour de Ramadan nous sommes ?
- Attends, dit Djeha, je les ai comptés avec des cailloux. Il alla à la cuisine, enleva tous les cailloux de la cruche et les compta. Il y avait 149. Djeha savait que cela ne pouvait être juste. Revenu au salon, il dit à son ami que
c’était le 49 ème jour de jeûne.
- Djeha Effendi, dit l'ami déconcerté, il est impossible que nous soyons au 49 ème de Ramadan.
- Cher ami, il vaut mieux me croire, car si l’on se fie à èm la cruche, nous en sommes au 149